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Diriger, Servir, Travailler

  • France et islamisme radical

    Karim Akouche est poète, romancier et dramaturge.
    Publié le 11 janvier 2016

    Après les horreurs du vendredi 13, la France de demain ne sera plus comme avant. Elle ne sera plus la France d’hier. Elle sera semblable, à quelque chose près, à l’Algérie des années 90: Paris sera Alger. Toulouse, Blida ou Média. Lyon, Ain Defla. La Kabylie, la Bretagne.
    Ce n’est pas difficile à prédire. C’est même une évidence pour celui qui, comme moi, a vécu la guerre civile algérienne, côtoyé la violence aveugle des fous de Dieu, marché sur des flaques de sang et des morceaux de chair.
    Ça a débuté comme ça : en bruit de pantoufles avant que ne retentissent les kalachnikovs et les bombes.
    On pensait que c’était un jeu. Comme ces pétards que les enfants faisaient exploser lors de l’aïd et de l’anniversaire de la naissance du Prophète.
    On riait des qamis et des barbes hirsutes des intégristes. C’étaient nos "pères Noël". Ils n’apportaient pas de cadeaux, ne distribuaient pas de bonbons, mais ils aimaient nous raconter des histoires obscures sur l’enfer et le jugement dernier.
    On trouvait leur façon de s’habiller exotique. Car, à la fin des années 80, rares étaient ceux qui portaient ces accoutrements importés d’Afghanistan et d’Iran.
    Puis ça a continué comme ça : par l’intimidation. Avec des mots qui, certes, étaient trop violents pour mes oreilles d’enfant, mais c’était de simples mots. Les islamistes harcelaient les femmes libres, les démocrates et les laïques. Ils traitaient les progressistes de dépravés, de suppôts des croisés.
    Parfois, ils donnaient des coups de poing, de simples coups de poing. Puis ça a progressé. Ils utilisaient des objets, de simples objets : des galets, des cordes, des seringues d’acide, des couteaux, des haches…
    Ensuite ça a basculé : les islamistes ont embarqué le peuple dans un bateau ivre, pour un long voyage au bout de la nuit…
    Sans crier gare, ils ont sorti les armes à feu, les fusils à canon scié, les bonbonnes de gaz et tout leur attirail de guerriers.
    Ce n’était plus un jeu. C’était sérieux mais c’était la folie...
    Les barbus tuaient les poètes, les fonctionnaires, les enseignants, les médecins… puis les gens ordinaires, le « petit » peuple.
    Les journalistes rasaient les murs, ils étaient devenus des nécrologues. Ils n’écrivaient plus d’articles, ils comptabilisaient les morts. Les cafés et les trottoirs se vidaient, les gens se donnaient rendez-vous aux cimetières et parfois on enterrait à la pelleteuse.
    Grisé par le sang, l’islamiste a redoublé de violence. On l’a vu éventrer les femmes enceintes, jeter des bébés dans des micro-ondes, égorger des villages entiers : Bentalha, Beni-Messous, Larbaa, Raïs… des toponymes qui donnent encore froid dans le dos.
    L’islamiste est partout le même. Il carbure à la haine. Son vocabulaire est pauvre. Il ne maîtrise que quelques verbes, souvent équivalents : tuer, exécuter, massacrer, violer, brûler, détruire… Il ne lit qu’un seul livre, le Coran. Il n’obéit qu’aux seules lois d’Allah et de son Prophète. Il dort avec un seul mot dans la bouche : vengeance. Il ne se réveille qu’avec un seul désir : éliminer un maximum de mécréants.
    L’islamiste joue au sourd et au muet. Toute tentative de dialogue avec lui est vouée à l’échec. Il préfère le monologue. Il refuse le débat d’idées. Il préfère le terrain de la menace. Gare à celui qui le contredit.
    L’islamiste n’a pas d’arguments mais il a des versets. Il n’a pas de cœur. Il ne connaît pas la peur. Si les balles tombent sur lui, il les affrontera avec le sourire. Sa devise : la vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la mort.
    Pour lui, la mort, c’est l’éternel bonheur : il s’y abreuvera aux rivières de vin(breuvage interdit sur terre !) et à la tendre chair des houris.
    L’islamiste n’est pas un animal de compagnie. On ne doit pas le caresser dans le sens de la barbe, ni lui faire confiance. Il a le cerveau malade. Les crocs acérés. La gâchette facile. Son entreprise s’appelle la terreur.
    L’islamiste ne réfléchit pas, ne recule pas, il fonce. Il ne rafistole pas, il achève. Son objectif : soumettre l’humanité à la Oumma, la nation islamique mondiale. Son droit chemin lui a été tracé par Allah et Mahomet. Les autres voies lui sont impénétrables.
    Jouer avec lui, c’est comme badiner avec un serpent. Il glisse. Il mord. On ne peut pas le dompter, il tue. En voulant l’instrumentaliser dans leur stratégie contre leurs démocrates, les dirigeants algériens l’ont payé cher lors de la décennie noire. Le serpent leur a échappé des mains. Bilan : plus de 200 000 morts.
    L’islamiste est perfide. Il affectionne la ruse. Il brouille les pistes. Il peut être un loup solitaire, mais il chasse souvent en meute. Il n’aime pas la démocratie, mais il s’en sert. Il déteste la liberté, mais il en abuse pour propager son idéologie. Il n’aime pas les technologies, mais sait remarquablement s'en servir afin de faire avancer sa cause.
    L’islamiste a repéré les failles des démocraties occidentales. Il sait qu’il est un bourreau, mais il joue à la victime. S’il brandit le spectre de l’islamophobie, c’est pour culpabiliser le démocrate et le pousser à céder du terrain où il sèmera ses graines.
    L’islamiste gagne chaque jour des batailles contre l’Occident. Il a réussi à restreindre la liberté de pensée, à séparer les femmes des hommes dans certaines piscines, à halaliser les menus scolaires et même les rations militaires, à fragiliser la laïcité, à ouvrir des mosquées dans les universités, à gagner des procès contre des États, à verrouiller plusieurs institutions internationales…
    L’islamiste a deviné le gouffre spirituel dans lequel est plongé l’Occident. Il compte le combler. Il sait que le capitalisme sauvage crée des solitudes et que celles-ci tuent dans les villes. Il a trouvé un remède au stress et à l’ennui : son prosélytisme dynamique et le mirage de sa fraternité.
    L’Occident est en train de perdre sa guerre contre l’islamisme.
    Sans courage ni lucidité, il perdra aussi son âme.

    • La France, quant à elle, risque de devenir très vite l’Algérie des années 90.
  • France et islamisme radical

    Karim Akouche est poète, romancier et dramaturge.
    Publié le 11 janvier 2016

    Après les horreurs du vendredi 13, la France de demain ne sera plus comme avant. Elle ne sera plus la France d’hier. Elle sera semblable, à quelque chose près, à l’Algérie des années 90: Paris sera Alger. Toulouse, Blida ou Média. Lyon, Ain Defla. La Kabylie, la Bretagne.
    Ce n’est pas difficile à prédire. C’est même une évidence pour celui qui, comme moi, a vécu la guerre civile algérienne, côtoyé la violence aveugle des fous de Dieu, marché sur des flaques de sang et des morceaux de chair.
    Ça a débuté comme ça : en bruit de pantoufles avant que ne retentissent les kalachnikovs et les bombes.
    On pensait que c’était un jeu. Comme ces pétards que les enfants faisaient exploser lors de l’aïd et de l’anniversaire de la naissance du Prophète.
    On riait des qamis et des barbes hirsutes des intégristes. C’étaient nos "pères Noël". Ils n’apportaient pas de cadeaux, ne distribuaient pas de bonbons, mais ils aimaient nous raconter des histoires obscures sur l’enfer et le jugement dernier.
    On trouvait leur façon de s’habiller exotique. Car, à la fin des années 80, rares étaient ceux qui portaient ces accoutrements importés d’Afghanistan et d’Iran.
    Puis ça a continué comme ça : par l’intimidation. Avec des mots qui, certes, étaient trop violents pour mes oreilles d’enfant, mais c’était de simples mots. Les islamistes harcelaient les femmes libres, les démocrates et les laïques. Ils traitaient les progressistes de dépravés, de suppôts des croisés.
    Parfois, ils donnaient des coups de poing, de simples coups de poing. Puis ça a progressé. Ils utilisaient des objets, de simples objets : des galets, des cordes, des seringues d’acide, des couteaux, des haches…
    Ensuite ça a basculé : les islamistes ont embarqué le peuple dans un bateau ivre, pour un long voyage au bout de la nuit…
    Sans crier gare, ils ont sorti les armes à feu, les fusils à canon scié, les bonbonnes de gaz et tout leur attirail de guerriers.
    Ce n’était plus un jeu. C’était sérieux mais c’était la folie...
    Les barbus tuaient les poètes, les fonctionnaires, les enseignants, les médecins… puis les gens ordinaires, le « petit » peuple.
    Les journalistes rasaient les murs, ils étaient devenus des nécrologues. Ils n’écrivaient plus d’articles, ils comptabilisaient les morts. Les cafés et les trottoirs se vidaient, les gens se donnaient rendez-vous aux cimetières et parfois on enterrait à la pelleteuse.
    Grisé par le sang, l’islamiste a redoublé de violence. On l’a vu éventrer les femmes enceintes, jeter des bébés dans des micro-ondes, égorger des villages entiers : Bentalha, Beni-Messous, Larbaa, Raïs… des toponymes qui donnent encore froid dans le dos.
    L’islamiste est partout le même. Il carbure à la haine. Son vocabulaire est pauvre. Il ne maîtrise que quelques verbes, souvent équivalents : tuer, exécuter, massacrer, violer, brûler, détruire… Il ne lit qu’un seul livre, le Coran. Il n’obéit qu’aux seules lois d’Allah et de son Prophète. Il dort avec un seul mot dans la bouche : vengeance. Il ne se réveille qu’avec un seul désir : éliminer un maximum de mécréants.
    L’islamiste joue au sourd et au muet. Toute tentative de dialogue avec lui est vouée à l’échec. Il préfère le monologue. Il refuse le débat d’idées. Il préfère le terrain de la menace. Gare à celui qui le contredit.
    L’islamiste n’a pas d’arguments mais il a des versets. Il n’a pas de cœur. Il ne connaît pas la peur. Si les balles tombent sur lui, il les affrontera avec le sourire. Sa devise : la vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la mort.
    Pour lui, la mort, c’est l’éternel bonheur : il s’y abreuvera aux rivières de vin(breuvage interdit sur terre !) et à la tendre chair des houris.
    L’islamiste n’est pas un animal de compagnie. On ne doit pas le caresser dans le sens de la barbe, ni lui faire confiance. Il a le cerveau malade. Les crocs acérés. La gâchette facile. Son entreprise s’appelle la terreur.
    L’islamiste ne réfléchit pas, ne recule pas, il fonce. Il ne rafistole pas, il achève. Son objectif : soumettre l’humanité à la Oumma, la nation islamique mondiale. Son droit chemin lui a été tracé par Allah et Mahomet. Les autres voies lui sont impénétrables.
    Jouer avec lui, c’est comme badiner avec un serpent. Il glisse. Il mord. On ne peut pas le dompter, il tue. En voulant l’instrumentaliser dans leur stratégie contre leurs démocrates, les dirigeants algériens l’ont payé cher lors de la décennie noire. Le serpent leur a échappé des mains. Bilan : plus de 200 000 morts.
    L’islamiste est perfide. Il affectionne la ruse. Il brouille les pistes. Il peut être un loup solitaire, mais il chasse souvent en meute. Il n’aime pas la démocratie, mais il s’en sert. Il déteste la liberté, mais il en abuse pour propager son idéologie. Il n’aime pas les technologies, mais sait remarquablement s'en servir afin de faire avancer sa cause.
    L’islamiste a repéré les failles des démocraties occidentales. Il sait qu’il est un bourreau, mais il joue à la victime. S’il brandit le spectre de l’islamophobie, c’est pour culpabiliser le démocrate et le pousser à céder du terrain où il sèmera ses graines.
    L’islamiste gagne chaque jour des batailles contre l’Occident. Il a réussi à restreindre la liberté de pensée, à séparer les femmes des hommes dans certaines piscines, à halaliser les menus scolaires et même les rations militaires, à fragiliser la laïcité, à ouvrir des mosquées dans les universités, à gagner des procès contre des États, à verrouiller plusieurs institutions internationales…
    L’islamiste a deviné le gouffre spirituel dans lequel est plongé l’Occident. Il compte le combler. Il sait que le capitalisme sauvage crée des solitudes et que celles-ci tuent dans les villes. Il a trouvé un remède au stress et à l’ennui : son prosélytisme dynamique et le mirage de sa fraternité.
    L’Occident est en train de perdre sa guerre contre l’islamisme.
    Sans courage ni lucidité, il perdra aussi son âme.

    • La France, quant à elle, risque de devenir très vite l’Algérie des années 90.
  • DENI ET LAXISME ONT CONDUIT AUX ATTENTATS .

    Les auteurs des attentats précédents en France, Mohamed Merah en 2012, Mehdi Nemmouche en 2014, les frères Kouachi et Amedy Coulibaly en janvier 2015 avaient à chaque fois défini des cibles dites « qualitatives » : des représentants de l’autorité de l’état (policiers et militaires), des caricaturistes assimilés à des ennemis du prophète Mohamed, (Charlie Hebdo) et des juifs (Ecole Ozar Hatorah, Musée Juif de Bruxelles, Hypercasher). Le semaine dernière l’effet de masse était recherché, avec des cibles indiscriminées, à l’instar des attentats de 1986 rue de Rennes et dans le RER Saint-Michel en 1995.

    A travers « La Belle Equipe », « Le Petit Cambodge », et le « Bataclan » - par ailleurs abhorré dans les milieux islamistes et pro-palestiniens – c’est une façon de vivre à la parisienne qui a été visé, symbole d’une France qualifiée de « capitale de la prostitution et de l’obscénité » par le communiqué de revendication de l’Etat Islamique publié samedi dernier.

    Le mode opératoire des attentats du week-end dernier démontre une « montée en gamme » des hommes de l’’Etat Islamique en Europe.

    La coordination, la multiplicité des modes opératoires (fusillades, kamikazes et prise d’otages de masse), et surtout la préservation du secret opérationnel jusqu’au dernier moment tout cela a de quoi inquiéter les autorités de l’état.

    S’ajoute à cela la suspicion de préparation d’attentats à l’arme chimique, et l’on comprend que les inquiétudes ont de quoi être fondées.

    Mais surtout, on peut s’interroger sur le fait qu’à chacune de ces tragédies, on découvre que la quasi-totalité des terroristes sont connu par les services de renseignement français.

    Alors pourquoi le suivi n’a pas été assuré ? Le manque de moyens, le manque de budget explique-t-il tout ? Le 13 novembre 2015 marque aussi une date charnière dans la stratégie de l’Etat Islamique. Jusqu’alors, il se fixait des objectifs régionaux avec en objectif l’édification d’un Etat, le « Califat » situé à la fois en Irak et en Syrie. Les seules incursions de l’organisation étaient le fait de « loups solitaires » comme à Bruxelles en 2014 ou sur la plage de Sousse en juillet dernier par exemple. Il semble que désormais l’Etat Islamique a « franchi le Rubicon », concurrençant son rival Al Qaïda dans la course au terrorisme international, celui-ci refusant de se laisser distancer et réagissant par une prise d’otage de masse dans un hôtel à Bamako au Mali hier, et provoquant un carnage…

    En effet, en l’espace d’un mois, l’Etat Islamique a semé la terreur dans une manifestation pro-kurde en Turquie (102 morts), a attaqué un avion russe et l’a fait exploser en vol provoquant la mort de 224 personnes, passagers et équipage, fait sauter une bombe dans un quartier chiite fief du Hezbollah à Beyrouth (43 morts). Les attentats de Paris complètent provisoirement ce tableau qui confirme la transformation de l’Etat Islamique en une organisation terroriste globale, épousant à sa manière les possibilités de la modernité : connectivité, opacité des flux financiers, disparition partielle des frontières, la crise des migrants apportant une nouvelle actualité à cette dernière donnée.

    Le changement de stratégie s’est opéré, semble-t-il entre septembre et novembre 2014 : fin septembre 2014, un mois après le début des frappes de la coalition internationale, le porte-parole de l’Etat Islamique a appelé tous les sympathisants du Califat à frapper les pays membres de la coalition. En novembre, le groupe Ansar Beit Maqdis dans le Sinaï, suivi d’autres organisations djihadistes faisait allégeance au Califat Islamique. C’est à ce moment que l’Etat Islamique s’est « internationalisé »…

    Il ne faut pas faire d’illusions. Les attentats de Paris ont été préparés avec minutie, c’est-à-dire de longue date. Il reste assurément des cellules dormantes ou pas. Dans les deux cas, elles ont préparé leurs missions, et n’attendent que les ordres pour les mettre à exécution. Les pays occidentaux ne sont donc pas près de retrouver la paix, et restent très vulnérables.

    Il y a dans le monde nombre d’experts en terrorisme, dans le sens « expérimentés » du terme. Nombre d’entre eux se trouvent en Israël, pays qui lutte contre le terrorisme depuis sa création. Que disent-ils ? « L’Europe n’était pas préparé à ce type d’attaque » ! Voici ce que pense Gaby Ashkénazy ancien chef d’état-major de Tsahal. Il poursuit : « La France n’est pas seule à avoir refusé de regarder la réalité en face, même après les attentats de janvier. Daesh (L’Etat Islamique) n’a jamais caché ses objectifs et c’est ouvertement que l’organisation terroriste a promis de s’en prendre à la France».
     

    Le général Gaby Ashkénazy à l'époque où il était Chef-d'Etat-Major de Tsahal.

    Le général Gaby Ashkénazy à l'époque où il était Chef-d'Etat-Major de Tsahal.

    Gaby Ashkénazy comme d’autres responsables actifs de la défense israélienne estime que Daesh a exploité les failles et les points faibles des régimes démocratiques européens qui de leur côté ont préféré continuer à croire que le conflit se limitait au Proche-Orient et ne les concernait pas directement.

    Pour faire face à cette nouvelle réalité qu’il est désormais impossible d’occulter, la doctrine de défense telle que les israéliens la recommandent aujourd’hui à leurs alliés français et européens, repose sur trois piliers : frontières, renseignement et action préventives.

    L’espace Shengen a vécu. La France et l’Europe, depuis la fin de la 2ème guerre mondiale, ont voulu croire que les conflits de civilisation étaient révolus, et depuis la fin de l’ère soviétique, que leur frontières pouvaient s’ouvrir sans limitation, car la démocratie avait gagné et ne serait plus jamais menacée.

    Le terrorisme islamique vient de s’engouffrer dans la brèche qu’il faut donc refermer.

    Les Etats d’Europe vont devoir reprendre le contrôle de leur frontières, et en particulier avec la Turquie, recommande notamment le ministre israélien de la Défense, Moshé Yaalon (lui-même ancien chef d’état-major de Tsahal).

    Le Général Moshé (Bouggy) Yaalon Ministre de la Défense israélien.

    Le Général Moshé (Bouggy) Yaalon Ministre de la Défense israélien.

    Le renseignement doit être plus efficace. « Les Européens ont compris qu’il y avait un danger, mais les mesures qui auraient dû être prises ne l’ont pas été, comme par exemple une réforme de la législation permettant l’écoute des terroristes potentiels » estime encore Moshé Yaalon.

    Sans tomber dans certains excès américains, il y a des dispositions qui peuvent améliorer le traitement et l’analyse des informations pour une utilisation optimale. Cela passe aussi par la coopération internationale, qu’Israël pratique déjà avec ses alliés européens, dont la France.

    « Israël a des informations. Nous ne sommes pas exactement un acteur subalterne dans ce domaine. Les renseignements que nous obtenons, nous les partageons avec la France et avec d’autres Etats concernés ; et pas seulement depuis hier » a déclaré Benjamin Nethanyahou au lendemain des attentats du 13 novembre.

    « Quand on est en guerre, il ne faut pas avoir peur de tuer, et il ne faut pas avoir peur d’être tué » rappelle encore le Général Ashkénazy. « On ne vainc pas la terreur depuis le ciel » estime-t-il encore, convaincu que les les frappes aériennes en Syrie ou en Irak ne seront pas la solution. « Daesh a des points de vulnérabilité, surtout s’il est attaqué sur terre ». Des actions contre le mouvement terroriste sur son terrain sont possibles ET nécessaires.

    « En Europe, l’équilibre entre la sécurité et les droits de l’Homme penchait jusqu’à présent en faveur des droits de l’homme. Mais il n’y a plus le choix. Il faut faire pencher la balance du côté de la sécurité pour défendre la démocratie » affirme le ministre israélien de la défense qui espère que la France et l’Europe ont maintenant compris que « dans la lutte antiterroriste, nous sommes tous dans le même bateau ».

    (source ActuJ)

    HOMMAGE AUX HEROS ET AUX VICTIMES.

    (photo www.francebleu.fr)

    (photo www.francebleu.fr)

    Ce matin, les forces de l’ordre appuyées par l’armée française qui sécurisait la zone, ont courageusement données l’assaut à un appartement dans lequel une demi-douzaine de nazislamistes étaient retranchés.

    A l’issue du combat, deux terroristes sont tués, et 5 arrêtés.

    Plusieurs policiers ont été blessés assez légèrement. Malheureusement, un chien de la police, Diesel, utilisé pour ces missions d’attaques a été tué par l’explosion provoquée par une femme kamikaze qui s’est faite sauter.

    Les nazislamistes subissent un interrogatoire serré, mais avant même que leurs aveux ne soient connus, des informations filtrent : ce groupe s’apprêtait à mener des attaques dans le centre commercial des « Quatre temps » dans le quartier de La Défense, ainsi qu’à l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle.

    C’est l’occasion et le moment de rendre hommage aux femmes et aux hommes des services de sécurité de la République, qui offrent et leur vie et leur intégrité physique pour protéger chaque citoyen, c’est-à-dire chacun de nous et nous tous !

    Certes c’est leur métier, et le risque fatal en fait partie ; n’en demeure pas moins vrai que ce sont des hommes qui ont une maman, un papa, une compagne, des enfants, et on peut imaginer dans quelle angoisse se trouvent leur proches.

    Oui, rendons hommage à ce courageux commissaire de police et à son chauffeur, qui se trouvant par hasard devant le Bataclan vendredi soir dernier, sont rentré courageusement avec leur seule arme de poing dans la salle, sans en connaître la configuration, pour affronter les terroristes équipée de Kalachnikof (cal. 7,62) et d’explosifs.

    Chapeau bas, messieurs !

    Hommage aux formidables policiers du R.A.I.D. qui ces jours ci, au péril de leurs vie, sont rentrés dans l’appartement des terroristes et les ont neutralisés au terme de plusieurs heures de combat…

    J’ai personnellement une grande admiration pour ces chevaliers des temps modernes – tout comme nos militaires engagés dans les théâtres d’opérations extérieures, ceux du C.O.S., des Parachutistes, de la Légion, des R.P.I.MA., des Chasseurs Alpins, et pour nos pilotes qui bombardent les nazislamistes, ceux de la Royale, mais aussi les pompiers de Paris et les médecins des hôpitaux de Paris – ces hommes qui portent haut l’honneur de la France que nombre de politiques ont bafoué….

    A ces hommes, la France et les français se doivent d’être reconnaissants, car ils méritent de la Patrie.
     

    HOMMAGE AUX HEROS ET AUX VICTIMES.

    C’est à eux, à ces « pros » que les lauriers doivent aller, c’est d’eux que l’on doit avant tout parler.

    Ce n’est pas le premier attentat commis en France…Cela fait près de quarante ans qu’avec différentes casquettes, les terroristes arabo-musulmans s’en prennent à notre pays.

    Souvenons-nous du Drugstore Publicis, de la rue Copernic, de la rue des Rosiers, de la rue de Rennes, du métro Saint-Michel, du DC-10 d’UTA, des assassinats de diplomates américains et israéliens, des assassinats d’enfants et d’enseignants commis par Mohammed Merah, de ceux commis par les frères Kouachi sur les journalistes de Charlie Hebdo, de Koulibaly tuant de sang-froid une jeune fonctionnaire de police, avant d’assassiner aussi plusieurs juifs qu’il avait pris en otage dans l’Hyper Casher… J'en oublie certainement.

    Finalement les attentats de vendredi 13 novembre 2015 ne font que passer à la vitesse supérieure.

    On peut remarquer, dans cet esprit, une certaine similitude avec les attaques du 11 septembre 2001 : dans les deux cas, on remarque plusieurs équipes opérant simultanément, des bombes humaines désirant faire le plus de victimes innocentes possibles… Dans le premier cas, on s’attaquait aux forces vives de la nation américaine, à celles qui faisaient son économie, dans le cas de Paris, à sa jeunesse, celle qui profite de la vie, mais qui est aussi son avenir.

    En s’attaquant aux jeunes, les nazislamistes veulent symboliquement priver la France de son avenir.

    Bien-sûr, les esprits sont frappés par l’horreur du nombre des victimes, près de 130 morts, plusieurs centaines de blessés dont un grand nombre en état grave. Jamais, en France, un tel nombre de victimes n’a été atteint.

    Nous avons aussi été interpellé par les récits des survivants, véritables miraculés, racontant notamment que les terroristes cherchaient par tous les moyens à tuer, à donner la mort…puis à garder des otages. Mais ce qui frappe, c’est ce qu’ils leur ont dit : « on veut tuer un maximum d’innocents… » !

    Nous sommes donc dans l’abomination absolue, dans la barbarie la plus aboutie.

    S’ajoute à cela le blasphème le plus épouvantable : En effet, comment peut-on vouloir tuer le plus d’innocents en se réclamant de D-ieu ? Quelle religion peut vouloir cela ?

    Les innocents assassinés par ces lâches ne sont pas encore enterré, et le temps reste au recueillement. Celui-ci passé, il y aura des questions à poser, particulièrement à nos dirigeants.

    L'odieux de ces attentats aura eu au moins un effet : dans le monde entier, les populations s’identifient aux français, tel Israël, dont la population est confrontée a terrorisme depuis tellement d’années : La marseillaise, notre hymne national retentit partout !

    (Photo www.directmatin.fr)

    (Photo www.directmatin.fr)

     
  • Associations et gouvernance : quel équilibre des pouvoirs dans les associations demain ?

    Toujours en lien avec la problématique de gouvernance de l'AR 17, je vous invite à lire cet article assez éclairant sur la réforme nécessaire à effectuer au sein des associations IHEDN (avis purement personnel).

    Il me semble important et urgent de revoir les statuts de l'AR 17 afin d'y introduire les éléments nécessaires à un véritable équilibre des pouvoirs, et non pas tout centraliser sur le président...

    Pour lire la suite: soit le lien WEB, soit "Lire la suite".

    Lien WEB: http://www.fonda.asso.fr/Associations-et-gouvernance-quel.html

    Lire la suite

  • A lire absolument! A destination des auditeurs de l'AR 17

     Le droit tient de la Loi, le devoir tient de la morale et l'honneur est personnel. 

     

    Je souhaite réagir à la Lettre Ouverte de Daniel Marboeuf, que tous désormais connaissent, (ayant été moi-même informé de sa parution par des camarades Auditeurs), en témoignant de ma vision et de mon expérience au sein de l'AR17.

     

     Si vous avez eu l'opportunité de suivre le parcours de formation de l'IHEDN, vous êtes parfaitement conscient des enjeux de défense globaux auxquels notre pays est confronté.

     

     Cet institut (et cette institution) existe aussi grâce aux Associations Régionales - AR- qui en poursuivent l'Esprit de Défense et de Sécurité par les réflexions, les travaux et la formation continue de chacun de ses membres. Rattachées à une union nationale des associations, elles n'en gardent pas moins leur indépendance en matière de gouvernance (statuts propres à chacune) et leur autonomie sur les visites et actions locales.

     

     Certains membres s'y investissent par leur cotisation, leur présence aux AG, leur participation aux travaux annuels, leur soutien aux formations régionales, leur apport en création d'événements, leur implication au sein du comité directeur.

     

     

    Ces engagements sont parfois très importants et, pour certains d'entre nous ont débuté depuis de nombreuses années, ce qui peut, lorsque les personnalités sont fortes, gêner d'autres membres, mais souvenons nous que la richesse et la singularité de l'IHEDN résident aussi dans la diversité et la complémentarité de chacun de ses membres; l'intelligence des situations et des Hommes se transforme alors en intelligence collective. C'est bien la première chose que nous apprenons dans nos groupes de travail en choisissant démocratiquement notre président de groupe. 

     

     Il semblerait que cette valeur forte et originale soit menacée au sein de l'AR17.

     

     En effet, Le Président Philippe Lescaudron a, en simple séance du comité directeur du 24 janvier 2015, exclu de ce Comité Eric Guillotin de Corson qui avait attiré l’attention du dit Comité sur les dysfonctionnements constatés depuis plusieurs semaines dans la conduite et l’administration de la direction de l’Association.

     

     A la même période, Daniel Marboeuf a été l’objet de la part du dit Président de 2 tentatives d’éviction de l’AR 17, tentatives pour lesquelles le Comité Directeur a refusé en ces 2 occasions de statuer dans ce sens. 

     

     

    Ces deux membres ont été  purement et simplement mis en cause pour des raisons exclusivement personnelles car aucun grief sérieux n'a pu leur être énoncé et a fortiori reproché.

     

     Parmi ceux-ci, il en est un, Daniel Marboeuf, qui a œuvré pour sa part pendant plus de 31 ans au développement de l'Association, tant par ses idées, sa mémoire et son expérience, que ses réseaux. Il a soutenu et accompagner un nouveau président (JP Bois) lorsque celui-ci a succédé à J.M Rémy disparu brutalement. Quand JP Bois a souhaité quitter la Présidence, Philippe Lescaudron a été sollicité pour occuper cette fonction. Son acceptation a été subordonnée à celle de Daniel Marboeuf de l’accompagner dans la  fonction  comme chargé de mission (Hors comité directeur).

     

     Pourquoi soudainement, sans raison objective, fallait- l'exclure si vite de l'association, pour quel motif ?

     

    Nul ne le sait, sauf bien sur les protagonistes qui refusent de s'exprimer.

     

     Nul n'est irremplaçable, certes, mais de quel droit décider du terme de son engagement? Avec quelle morale? Et comment garder son honneur après de telles actions?

     

    Nous sommes très loin de notre idéal et de nos valeurs de défense globale lorsque le simple droit commun est ainsi bafoué dans notre propre organisation. Oublions tout de suite la vertu de l'exemplarité, d'aucuns auront beau jeu de nous la renvoyer en plein visage.

     

     Il appartient à chacun des membres de l'AR17 de se positionner sur l'attitude ainsi que les décisions prises par le pdt actuel et son prédécesseur. Réclamez les Compte rendus des derniers comités directeurs, faites les lire en AG, posez des questions pour comprendre et n'acceptez aucune langue de bois, bien sûr…

     

     

    Par exemple, est-il normal que le président actuel ait pris sa fonction au comité directeur sans jamais avoir été élu par l'AG? Encore une fois, cela est contraire aux statuts actuels. Est-il normal de "virer" deux membres sans causes réelles et sérieuses? Depuis quand le pdt d'une association est juge de droit divin, décidant qui est légitime et qui ne l'est pas?

     

     Rappelons au passage que ce même Pdt est désormais confronté à une action judiciaire pour faute(s) grave(s). 

     

     Chers membres et chers anciens membres de l'AR17, Réveillez-vous! Votre association est en train de sombrer... Moins de 50% de cotisants en 2015, des actions redondantes, des conférences poussives, des AG illégales... Réveillez-vous! 

     

     Que voulons-nous? Une A.R 17 dans laquelle seules quelques personnes jouent un rôle de petit marquis, où chacun place ses Hommes pour avoir la tranquillité d'œuvrer pour ses besoins et ambitions personnels?

     

     Ou,

     

     regroupons nous dans une action collective concertée, agissant sur le seul sentier que le devoir indique, l'intérêt général, le bien commun et la pérennité de l'association ! Ré adhérez si besoin, recréons une association vivante, fière et contributive sur notre territoire local, national et international.  

     

     Pour ma part, et pour mémoire, j'ai été au Comité Directeur pendant de nombreuses années, rendant, paraît-il, quelques services à l'AR 17... . Lorsque J.P Bois décida de quitter sa fonction de pdt, il vint me voir pour me demander de prendre le secrétariat général avec le nouveau pdt Lescaudron; j'acceptais sous réserve d'être secondé par F Le Guen.  Ne connaissant pas encore Lescaudron, nous le rencontrâmes pour organiser notre fonctionnement, dans un état d'esprit positif, collaboratif et participatif. Quelle déconvenue de voir que ce monsieur fit fi de nos fonctions pour ne se reposer que sur l'ancien SG, Daniel Marboeuf! Logique vu sa compétence! Mais pourquoi ne nous a t-'il jamais impliqués? Et pourquoi n'avons nous jamais, in fine, pu travailler ensemble! De la part d'un président d'association, c'est tout de même un comble, non?

     

     

    Pour apprendre quoi au final, qu’il engage son successeur, au demeurant lui-même illégitime au regard de la Loi, à continuer ses basses manœuvres dilatoires afin d’exclure avec fracas Daniel Marboeuf?

     

     

    Ce monsieur Lescaudron a réussi à me faire quitter une association dans laquelle je m'étais fortement investi, après celui réalisé au sein de l'AR de Versailles. 

     

    Au delà de l'incompétence managériale, certaine en la circonstance pour les deux présidents cités, simple à sanctionner par les membres de l'association, demeure encore aujourd'hui des illégalités statutaires inacceptables qui, si nous ne réagissons pas, nous en rendent complices. Sur le plan judiciaire, faisons confiance aux autorités compétentes pour rappeler aux indélicats la force de la Loi.

     

    Allons-nous accepter ce mode de gouvernance et ces décisions encore longtemps? Deux d'entre nous se sont levés en notre nom contre ces indélicats, il serait peut être temps de les rejoindre.

     

     

  • Mais que se passe t-il à l'IHEDN AR 17 des Pays de la Loire?

    On est effectivement en droit de s'interroger sur la gouvernance de cette association.

    Ne souhaitant pas m'exprimer sur une information judiciaire en cours, je laisse aux auditeurs et abonnés le soin de suivre cette procédure en cours.

    Bonne réception.

  • Site de propagande Russe: Sputniknews

    Pour information: La Russie a lancé le 29 janvier un site de propagande en langue française. Déjà disponible en anglais, allemand ou espagnol, Sputnik fait partie de l’arsenal du Kremlin pour contrer l’information occidentale sur la crise...

     

    http://fr.sputniknews.com/international/20150129/1014175484.html

  • « La Russie après les crises géopolitiques actuelles »

    Voici une information de l'IRCE:

    Dans le cadre des dîners IRCE « Relations internationales » de la rotonde Gabriel
     
    Notre prochain invité sera
     
    l’ancien diplomate et écrivain de renom d’origine russo-ukrainienne
    Vladimir FEDOROVSKI

    Biographie
     
    Sur le thème
     
    « La Russie après les crises géopolitiques actuelles »
    avec dédicaces de ses livres et notamment de son dernier best-seller
    « Poutine, l’itinéraire secret »  

    Le mardi 21 octobre 2014  de 19h30 à 22h30
    Dédicaces de 19h30 à 20h et en fin de dîner
     
    Ecole militaire - Rotonde Gabriel -  Espace Duverney
    1, place Joffre - 75007 Paris
    Métro Ecole Militaire
     
    Membres 30 euros, non membres 40 euros
     
    Parking proche ou possible à l’intérieur sur demande préalable
    Inscription préalable nécessaire – merci de prévoir votre carte d’identité
     
    Formalités d’inscription : voir document ci-joint
     
    Charte de participation consultable sur http://irce.overblog.com


     

  • Aux anciens combattants, aux vieux soldats...

    Voilà une chanson pour les patriotes: Au vieux Soldat http://www.youtube.com/embed/shBxm5x6QTs et pour ceux qui croient toujours que certaines valeurs façonnent encore notre pays.

    Attendez la fin de la chanson...